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« L’espace est un doute : il me faut sans cesse le marquer, le désigner ; il n’est jamais à moi, il ne m’est jamais donné, il faut que j’en fasse la conquête. »"
La requête de l'espace « L’espace est un doute : il me faut sans cesse le marquer, le désigner ; il n’est jamais à moi, il ne m’est jamais donné, il faut que j’en fasse la conquête. »

Un typhon propulse « L’Occidentale » dans une folle aventure. Cet ouragan s’appelle Claude Barthélémy, immense musicien, cousin de Hendrix et de Zappa, allumé sublime, compositeur et orchestrateur incroyablement doué. Il démultiplie la dynamique de l’orchestre de l’Occidentale, électrise les cornemuses et les cuivres, sème un joyeux bazar qui a l’élégance de cacher son savoir sophistiqué sous une bonne humeur folâtre. Folie créative et joyeuse, telle est la promesse tenue de ce nouvel opus. Claude Barthélémy, un compositeur de génie, L’Occidentale, un orchestre indispensable.

Trop jazz pour être trad’, trop trad’ pour être jazz, trop intrépide pour de la musique de chambre et pourtant pensée comme telle... Un OVNI assurément, de ceux qui vous embarquent, vous transportent et peu importe la des- tination puisque l’expérience transcende le but, elle est follement dépaysante et pleinement jubilatoire! Un répertoire de compositions originales, mariage inédit d’une vielle électroacoustique, de cla- rinettes, de flûtes et de saxophones traités avec un dispositif électronique. Une traversée aux confins des musiques traditionnelles, du jazz, des musiques improvisées, voire d’une certaine forme de musique répétitive. Les volutes enveloppantes ou les rythmiques des clarinettes et des saxophones forment un idéal écrin où se dépose les voix subtiles des flûtes. Quant au zeste de piquant de la vielle, il sait, lui aussi, se faire caressant, des effets démultiplient ses timbres et donnent à entendre une musique organique, onirique et multiforme. Des rythmes sortis d’un folklore imaginaire, des sonorités classiques aux notes généreuses ou des plages sensibles et minimalistes diffusant des ambiances aériennes; cette musique haute en couleur, pleine de pittoresque et de vigueur réussit le pari de la sincérité!

Envol, défi de la pesanteur, énergie électrique plaquée au sol, oscillation permanente, varEnvol, défi de la pesanteur, énergie électrique plaquée au sol, oscillation permanente, variations de vitesse et d’intensité, impulsions, émotions, Derrière chaque son, chaque forme, chaque mouvement, se laisse entrevoir un Mélange d’OXydes où se révèle de multiples dimensions du sensible. Autour des compositions de Didier Fréboeuf, voyageur sur claviers aux multiples facettes, ce quartet façonne une musique libre et inventive. De l’acoustique à l’électrique, avec parfois un lyrisme envoûtant, ces quatre là passent et vous font passer par tous les états. Contemplatif ou enragé, mélodique ou complètement débridé, posé ou aérien voire supersonique, leur jazz est un pur condensé des émotions et sensations que provoquent la musique improvisée, la musique en liberté. la musique des musiciens !iations de vitesse et d'intensité, impulsions, émotions . Derrière chaque son, chaque forme, chaque mouvement, se laisse entrevoir un Mélange d'O révèle de multiples dimensions du sensible.

« Ayant eu souvent l’occasion d’aller écouter Didier Fréboeuf au sein de différentes formations Jazz et Musiques improvisées, c’est en piano solo que cet artiste me touche le plus. S’agissant de ses propres compositions ou d’hommages rendus aux musiciens qui lui sont chers, il s’aventure souvent dans des domaines qui lui sont propres, si bien qu’on a l’impression qu’il fait sienne la musique d’autrui. Dans le cadre privilégié de l’auditorium du domaine musical de Pétignac c’est devant une salle bien remplie que débute ce concert , face à face (Facing you) entre un pianiste et un superbe Steinway tout de noir vêtu. « Chemins imprévus » petite improvisation en guise d’entrée en matière, histoire peut-être de poser quelques jalons du genre « Attention cher public inutile d’espérer des standards ! » Didier ne manque pas de civilités envers les artistes qu’il va citer tout au long de ce concert, Mal Waldron( «Toucouleurs» ), avec « novi sad », on est chez Miles, l’esprit de Keith Jarrett n’est pas loin, lyrisme et petits chantonnements murmurés. Autre composition personnelle : «Ça n’empêche pas le vacarme» commence comme une petite Ballade enfantine, puis ça déraille un tant soit peu, ça explose dans les graves, ambiance tempête et coups de tonnerre dans les immensités norvégiennes, retour au calme avec le thème, frissons garantis. Magistral !» Roger Bertrand

Pas moins de quatorze titre, composés majoritairement par Fred Pouget et Gwen Goulène, pour ce nouvel album de l’Occidentale de Fanfare qui relance la machine après trois ans d’absence. A l'origine, quinze musiciens œuvrait pour une musique alliant deux genres de musiques traditionnelles que sont le bagad breton et la ripataoulère gasconne. Aujourd'hui, cet orchestre s'est recentré autour de neuf musiciens avec un projet axé sur les danses. C'est la musique de la renaissance que nous propose L'Occidentale de Fanfare en Version Originale: enthousiasme, ferveur et énergie sont au rendez-vous. A la direction artistique, Fred Pougetdonne dans le côté ethnique à tout prix: musique celtique (folklores irlandais et bretons), marche militaire à l'écossaise, musette, sifflements boy scout. Donnez vous le temps d'imaginer le travail d'écriture que représente l'association des cornemuses et bombardes avec des saxophone baryton, trombone et batterie! Globalement on distingue deux types de compositions. Le premier est basé sur des mélodies celtiques, jouées par les instrument du crû, sur une rythmique jazz funky et des rythmes binaires groovy. Le deuxième est consacré à des mélodies réussies qui prennent la forme de chansons – sans paroles – ou de valses (flute, clarinette, sax, accordéon) bien composées et qui fonctionnent très bien. Il y a là un véritable talent d'écriture pour de méticuleuses mélodies (« One for Jules », « A la campagne »), une originalité dans les genres musicaux et des instrumentistes talentueux. Sans aucun doute........ Jérôme Gransac

"À l'origine, toute récente, le trio s'appelait « Ghetto Report », puis c'est devenu «Roxinelle» parce que « ça rock, ça raille, ça fly, c'est rugissant et doux à la fois ». En fait c'est une espèce de power trio, mais avec parfois la douce nostalgie du oud. Pas un power trio avec guitare basse, plutôt le genre « Lifetime », qui associait naguère (et presque jadis....), Tony Williams, Larry Young et John McLaughlin : donc un trio avec orgue Hammond B3. Le choix n'est pas innocent : outre qu'Antonin Rayon est l'un des claviers les plus créatifs de la nouvelle génération (dans les groupes de Marc Ducret, Dominique Pifarély, Alexandra Grimal....), c'est aussi une forte personnalité, susceptible de tenir la dragée haute, musicalement et sur le plan des décibels, au guitariste. Et le batteur Philippe Gleizes est de la même trempe : admirable maîtrise et intrépidité foncière. Bref Monsieur Clôd a des partenaires de haut vol. Le oud, c'était le point de départ de l'aventure : Claude voulait sur cet instrument faire un disque en solo, en adjoignant des bruits du monde (sons « teknorganiques », captés parfois au bout du monde, et traités électroniquement). Et le trio est venu ensuite, par la vertu des rencontres et du désir de faire groupe... ... Monsieur Clôd n'en finira jamais de nous étonner, et de nous ravir ! Xavier Prévost

Que se joue-t-il dans le processus mental connecté à l'inconscient lors de la création ? Les deux compositeurs, Nicolas Granelet et Olivier Duperron s'intéressent de près à la question. L'un illustre des paysages et des ambiances tout droit sortis de son imaginaire, l'autre puise son inspiration directement aux sources de l'Art Brut. Ils ne font aucune concession dans la recherche de leurs propres identités musicales pourtant mêlées, et portées avec brio par le dynamisme de ce quintet. Les trames de fond créées par ces deux compositeurs offrent des espaces de liberté totale dont s'emparent les instrumentistes pour en révéler l'éclat .

Un trio jazz «classique», piano, basse, batterie ? Que nenni ! Fidèle à l’inventivité du jazz d’hier comme d’aujourd’hui, Źądza la formule du trio, en enrichit la couleur avec les percussions, la texture avec des effets électroniques au service d’ambiances dignes de bandes originales de road movies où un élément perturbateur peut pointer son nez à chaque instant pour faire délicieusement rebondir le discours musical. Un vrai régal!